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Simon Le Boeuf

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Simon Le Boeuf
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25 janvier 2012

Un concert / le film de la ville et Stéphane Bern / Election à la présidence de la Fédération

Chers Amis,

 

In extremis, je vous souhaite à  toutes et à tous une belle et riche année 2012, toute emplie de joie, de bonheur et de culture. L’époque sombre que nous vivons ne durera pas. Restons confiants en l’avenir malgré la dureté du présent en sachant nous recentrer sur nos fondamentaux et ceux que nous aimons. Loin, très loin devant, je suis persuadé que nous trouverons des jours meilleurs.

 Tirsi e Clori

1- Premier concert classique de l’année au Pavillon Henri II

Un florilège de grands maîtres du XVIIème siècle est au programme ce samedi 28 janvier à Villers-Cotterêts. L’année commence fort au Pavillon Henri II puisqu’ un concert classique, avant tout de musique baroque, ouvre la programmation 2012 de ce site historique.

Monteverdi, Kapsberger, Frescobaldi et d’autres seront interprétés par des musiciens virtuoses telle Guénola Boutan, remarquable soprano, qui fut sous contrat pendant un an à la basilique Saint-Marc de Venise. Avec elle, Marie-Françoise Bloch (à la viole de gambe), diplômée de la Schola Cantorum de Bâle et Pierre-Etienne Nataf (au théorbe) forment l’ensemble Tirsi e Clori.

 Toutes les couleurs, toutes les beautés vous émerveilleront lors de ce concert à ne manquer sous aucun prétexte ! L’occasion unique d’échanger avec les musiciens dans le cadre intimiste du Pavillon Henri II.

Réservation et renseignements : 06 60 75 52 67 ou 03 23 53 78 50

Séance à 18h00 et 20h30 / Tarif 20euros.

2- Le film de la ville

Vendredi 16 décembre avait lieu à la médiathèque de Villers la présentation du film de la ville. Un format court, sept minutes et la voix off de Stéphane Bern pour les commentaires, qui, bien que prévu ne put se libérer ce soir-là. On entendit beaucoup de choses pendant cette soirée, mais certainement pas l’essentiel. En effet, le film est ainsi conçu, que les angles, les cadrages avantageux, les images mélioratives, les beautés de la ville ne sont que très fragmentairement misent en avant. Et pour cause, les deux techniciens en charge de la réalisation de ce film ne connaissaient pas Villers ! Comment auraient-ils pu en maîtriser l’Image ? Comment auraient-ils pu connaître en profondeur leur sujet : notre ville. Autre point non abordé : le coût. Aucune information. Enfin, et c’est indiscutablement l’essentiel : quel plan de communication ? J’ai bien peur qu’il n’y en ai pas, et que la diffusion de ce film se cantonne, grosso modo, au site internet de la ville.

Je constate un film non attractif, ne flattant pas les points forts de la ville et où la pseudo « diversité » que l’on veut mettre en avant dans ces images n’est en aucun cas une spécificité
cotterézienne mais un fait commun à toutes les villes. Reprenant les images une par une on s’interroge sur la cible de ce film. A qui peut-il être destiné. Peut-être juste faire plaisir aux cotteréziens.

3- La Fédération

Je tenais à vous informer que le 14 décembre dernier, j’ai eu le grand plaisir et l’honneur d’être élu président de la Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie de l’Aisne, dont vous trouverez un résumé ci-après.

Qu’est-ce que La Fédération :

Fondée en 1952, la Fédération des Sociétés d’Histoire et d’Archéologie de l’Aisne rassemble huit associations : les Sociétés historiques de Château-Thierry, Chauny, Laon, Saint-Quentin, Soissons, Vervins et Villers-Cotterêts, ainsi que, depuis 2010, Les Amis du Pavillon Henri II. Ses deux principales activités sont la publication annuelle d’un recueil de travaux, les Mémoires, et l’organisation chaque année de la Journée de la Fédération qui prend souvent la forme d’un colloque rassemblant historiens amateurs et professionnels. Favoriser des recherches et des publications, à la fois de qualité et accessibles, est son objectif.

 

 

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27 novembre 2011

Le Carrefour des Acteurs Sociaux, le prince Jean de France, l'opéra de Lille, Concert du Nouvel an à Beauvais...

Un colloque organisé par le Carrefour des Acteurs Sociaux :

« La forêt dans tous ses états »


Le 18 novembre dernier, dès 09h30, à Paris, à l’Institut de Paléontologie Humaine le « pôle environnement du Carrefour des Acteurs Sociaux » réunissait des intervenants venant de toute la France et de l’étranger pour traiter et dresser une sorte de bilan de l’état des forêts françaises. J’invitais à m’accompagner, Régine Touffait, directrice de l’unité territoriale de la forêt de Retz. Il me sembla en effet essentiel que la responsable de notre forêt, la 6ème plus vaste de France, représenta nos couleurs. Intéressée par ce colloque, elle échangea, avec le prince Jean d’Orléans et Brice de Turckheim, l’interrogeant au micro et apportant des nuances aux propos de ce dernier sur des questions de sylviculture.

régine touffait  

Outre la qualité des interventions, les points positifs se dégageant de cette journée sont les suivants :

-Etablissement de relations durables sur une base contractuelle avec les institutions qui ont été partenaires de ce colloque : Office National des Forêts ; Institut de l’Energie et de l’Environnement des Pays Francophones ; Fondation Albert Ier de Monaco.


-Partenariat Presse de qualité avec l’animation du colloque réalisée par Antoine de Ravignan (Alternatives Economiques) et Danielle Nocher (Valeurs Vertes) ainsi qu’avec la revue « l’Acteur rural » et l’agence ACIP.


-Contacts commerciaux prometteurs avec des partenaires de la filière bois et des chercheurs du secteur scientifique ; cosmétiques et pharmacopée (présence de M. Stéphane Perrier de Forests Value).


Les Actes du colloque sont en préparation (Merci de les réserver en me contactant).



DSC01719

de g. à d. :

Antoine de Ravignan (revue : Alternatives économiques), Daniel Vallauri (WWF), Brice de Turckheim
(président de Prosilva Europe), Michel Hermeline (chef du département biodiversité – ONF), Paul Speight (adjoint au chefde l'unité « agriculture forêts sol » DG Environnement Commission européenne), le Prince Jean d’Orléans (président d’Avenir et Patrimoine), Patrice Vermeulen (directeur scientifique du colloque),
Bernard Riera (chargé de recherche au CNRS, chargé de mission « forêt tropicale » au GIP Ecofor), Joël
Broquet
(président du Carrefour des Acteurs Sociaux).

 

***

Une semaine plus tôt, lundi 7 novembre, je me rendais à l’opéra de Lille, pour voir et surtout écouter « Agrippine » de Handel –compositeur que j’affectionne particulièrement-. Je dois avouer que je ne connaissais pas cette œuvre, composée à 24 ans, qui fut ce soir-là, magnifiquement interprétée par le mondialement connu Concert d’Astrée. Musique et musiciens virtuoses, la mise en scène quant à elle ne m’intéressa pas une seconde. Je ne vous narrerai pas ici l’histoire d’Agripine, vous la connaissez ou pouvez aisément la connaître. Je préfère plutôt vous faire partager quelques photos trouvées sur internet de ce merveilleux lieu qu’est l’opéra de Lille.

opéra de lille escalier   opéra de lille foyer

opéra de lille salle

***

Deux jours plus tôt, fut donné au Pavillon Henri II, l’uns des concerts les plus remarquables depuis 2007. Nous avions la chance et l’honneur de recevoir le Quatuor Ruggieri. Deux séances complètes, une liste d’attente.
Une musique parfaite, divine. Je vous encourage à découvrir les Ruggieri et à cliquer sur le lien suivant : www.quatuorruggieri.com

J’ajoute ce lien à ma liste de favoris, n’hésitez donc pas à suivre leurs concerts et leurs actualités !!!

concert ruggieri  ruggieri_90

***

 

L’assemblée générale de Gens de France



Vendredi 4 novembre dès 19h00, au Centre Universitaire Malesherbes de la Sorbonne, dans le grand amphithéâtre, se tenait l’assemblée générale de l’association Gens de France, présidée par le prince Jean d’Orléans qui ouvrit cette séance par un bref discours, durant lequel il rappela les objectifs, les fondamentaux et les lignes directrices de cette structure : promotion du patrimoine, francophonie et plus largement, le rayonnement de la France. Il fut suivi par le trésorier qui fit le traditionnel rapport financier puis par Christian Franchet d’Esperey, secrétaire de l’association auquel fut confié le rapport moral.   


« Puis a commencé la soirée publique, essentiellement marquée par une intervention du prince Jean sur "l'action sociale des princes de France". S’entretenant avec Frédéric Rouvillois, professeur de droit public et écrivain, le
prince a montré que les rois de France, et à leur suite les princes de France jusqu'à aujourd'hui, ont toujours eu pour principal souci l'unité de la société française, qui passe par la solidarité de tous avec tous. Solidarité dont le
prince ressent aujourd’hui l’urgente nécessité, notamment quand il constate, dans la vie quotidienne, la rudesse et le manque de politesse et de courtoisie dans les rapports entre les personnes.

27 novembre 2011 252

Dès Clovis, le baptême chrétien a incité les rois de France à tenter de rendre la société plus juste et plus humaine. Du « bon roi Dagobert» à Louis XVI, le prince Jean a montré comment un grand nombre de nos souverains avaient pu agir concrètement pour le bien de la société française.

Le prince Jean a conclu en répondant à trois questions de Frédéric Rouvillois sur la crise économique et sociale que nous vivons, sur les menaces que fait peser sur nous le communautarisme et enfin sur ses perspectives d’action en 2012. » (Extraits du site : www.princejeandefrance.fr)

***


Pour conclure aujourd’hui, vous trouverez ci-dessous un document concernant un concert donné par Lions Club de Beauvais. Un concert classique et festif de qualité, donné pour le nouvel an. Réservez vos places !

Document mail

3 novembre 2011

des colloques, le château d'Eu, le Prince Jean d'Orléans...


Bonjour à toutes et à tous.

 

J’en conviens, ce blog est désormais plus un
semestriel qu’autre chose. En mars dernier, lorsque je postai ma dernière chronique (éffacée depuis, pour raison de stockage), j’imaginais pouvoir l’alimenter plus régulièrement, hélas… le temps fait toujours défaut.  La saison 2011 des visites du Pavillon Henri II s’achevant je retrouve davantage de ce temps précieux pour revenir vers vous sur les six derniers mois qui ont été d’une richesse exceptionnelle.


Au programme de cette longue chronique :

 

Journée et soirée au château d’Eu et au domaine de Joinville en présence du

Comte de Paris et de son fils le prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme,

le colloque au Ministère des affaires étrangères,

le colloque historique de Laon,

le Quatuor  Ruggieri,


et tant d’autres choses…



Permettez-moi de commencer par
les évènements les plus frais, ceux de ces derniers jours, puis, ceux à venir
en novembre, et pour conclure, une brève rétrospective de mars à septembre.

4 octobre 2011       la famille de France dans le théâtre

photo de gauche : Jean-Pierre Raffarain, Alain Juppé et Jean Charest

photo de droite : (de droite à gauche : le Prince Jean d'Orléans duc de Vendôme, la Princesse Hélène, le Comte de Paris, Madame le maire de la ville d'Eu, le baron Axel de Sambucy de Sorgue)

 

I)   Les derniers évènements

 

Colloque au Ministère des Affaires Etrangères

Le 4 octobre, je me rendais au ministère des affaires étrangères où j’étais invité au colloque célébrant le 50ème
anniversaire de la Délégation générale du Québec à Paris, dans le cadre de la Coopération franco-québécoise. 


Un programme dense auquel participèrent près de 30 personnalités aux conférences et tables rondes. Citons la présence de :

Alain Juppé, Ministre des affaires étrangères

Jean Charest, Premier Ministre du Québec

Louise Beaudoin, Ministre du Québec 1994-2003, Déléguée générale du
Québec à Paris 1984-1985, Députée

Jean-Pierre Chevènement, Ministre d’Etat 1981-1983, Ministre 1986-1991
1997-2000, Sénateur

Christian Rioux, journaliste, correspondant à Paris du quotidien
québecois Le Devoir

et de nombreux professeurs d’Universités en France et au Québec : Marc Gontard, Didier Poton et beaucoup d’autres.


Parmi les thèmes de ce colloque : « Les premières ententes et la mise en place des structures de la coopération », « de Gaulle et de Québec », « la dimension institutionnelle de la coopération », « l’opinion publique et la coopération », « les médias en France et au Québec » et enfin,  « l’avenir de la coopération ».

J’ai tout particulièrement apprécié l’intervention de Christian Rioux, un propos très détaillé et chiffré. Le journaliste apporta une vision objective et nuancée de la Coopération, ne se bornant pas à dire « bravo, bravo, vive la coopération » ou « le recul de la francophonie dans le monde est déplorable ». Christian Rioux est depuis 15 ans le correspondant du quotidien Le Devoir. Basé à Paris, il publie notamment une chronique politique hebdomadaire. Il a aussi écrit dans l’Actualité, La Presse, Libération, Le Monde, La Croix, La Vanguardia et Le Courrier International. Il participe régulièrement à l’émission Kiosque sur TV5 Monde. Il est l’auteur  de Voyage à l’intérieur des petites nations, Carnets d’Amérique et Les Années temporaires, un recueil
de poèmes. Il est lauréat de plusieurs prix  internationaux. 

La présence de Jean-Pierre Chevènement à la seconde table ronde de l’après-midi colora les échanges d’une façon assez différente. J’ai toujours eu pour cet homme beaucoup de respect et d’admiration à l’égard de son intelligence et de ses réflexions sur les questions de sociétés, françaises ou internationales. J’ai souvent partagé ses opinions à tel point qu’en 2002, (j’avais presque 19 ans et je pouvais donc déposer mon bulletin dans l’urne pour la première fois), je votais pour lui au premier tour des présidentielles.

Jean-Pierre Chevènement, sensible aux questions liées à la francophonie  (il participa d’ailleurs avant l’été à la marche pour la francophonie organisée à Paris par Catherine Distinguin et le Carrefour des Acteurs Sociaux), replaça le français dans un contexte international, et dressa surtout un état des lieux. Avec beaucoup d’esprit et d’humour son propos à la fois extrêmement intéressant et humaniste traita -en autres- de l’importance de lutter pour maintenir le français comme langue première, comme langue de référence, devant l’anglais qui ne cesse de gagner du terrain, dans les pays en voie de développement et  en particulier en Afrique qui compte 100
millions de francophones. Au sujet du Québec, il conclut en disant que « le Québec pourrait être une sorte de métropole francophone pour les pays d’Amérique. »

 

Louise Beaudouin, avec sa fougue et son dynamisme hors du commun, parla, parmi tous les sujets abordés, d’un point de détail qu’il semble bon de ne pas omettre. En effet, elle expliqua que souvent, les français arrivant au Québec se sentent à la fois, un peu en terrain conquis, et surtout, assez familiers, comme s'ils venaient visiter leurs cousins, des membres éloignés de la famille. Mais cela n’est plus vrai. Si les liens sont toujours forts, ils ne sont plus de cette nature pour la majorité de la population. Nous ne sommes pas des européens, rappela Louise Beaudouin, mais bien des nord-américains.

 

Malgré les années qui passent et les traits qui vieillissent, le temps n’a pas de prise sur Alain Juppé, dès les premiers mots, la même voix, inchangée, reconnaissable entre mille, le même débit, les mêmes intonations. Un discours parfait, un discours plus semblable à celui d’un président de la république (qu’il sera peut-être), qu’à celui d’un ministre.

Je vous propose quelques extraits de son discours :


« …un peuple [ …] qui fait vivre de l’autre côté de l’Atlantique avec une créativité et une combativité sans pareilles les valeurs et la langue que nous avons en partage. »

Oui sans pareilles, car les québécois nous reproche, à juste titre, de nous battre moins qu’eux et de capituler, parfois avec plaisir à l’anglicisation de notre langue.

 

« C’est surtout parce qu’au-delà des vicissitudes de l’histoire, nos deux peuples partagent un même dessein, une
même vision du monde : […] un monde où les identités ne sont jamais aussi fortes que lorsqu’elles s’ouvrent les unes aux autres au lieu de se replier sur soi, un monde où l’innovation et l’esprit de frontière ne sont jamais aussi puissants que lorsqu’ils prennent appui sur des racines profondes et sur un
héritage assumé et préservé.
C’est cette conviction qui, il y a 50 ans, animait le Général de Gaulle et le Premier ministre Jean Lesage, artisans visionnaires des retrouvailles franco-québécoises. »

Un héritage assumé et préservé. La connaissance et le respect de nos racines peut-être une clef, non seulement à la cohésion sociale, mais aussi à la bonne marche d’une société et à son évolution, la plus équilibrée.

Alain Juppé rappela ensuite que la coopération culturelle est plus dynamique que jamais en citant le dramaturge Wajdi Mouawad « qui est aujourd’hui l’auteur francophone le plus joué dans le monde »

 

« Quant à nos relations économiques, elles ont atteint une densité exceptionnelle. La France est aujourd’hui le deuxième investisseur étranger au Québec, où les trois quarts des entreprises françaises présentes au Canada sont implantées. Ces 400 filiales, parmi lesquelles on compte des grands groupes comme EDF, Alstom ou Sodexo, mais aussi des dizaines de PME des secteurs de l’aéronautique, des hautes technologies et des services, représentent plus de 30 000 emplois. En sens inverse, les entreprises québécoises sont elles aussi bien représentées en France : 160 sociétés pour 10 000 emplois, avec des fleurons comme Bombardier ou SNC-Lavalin. Nous plaçons désormais de grands espoirs dans les coopérations engagées en matière de voitures
électriques, grâce aux batteries fabriquées au Québec par le groupe Bolloré. »

« Ensemble, nous considérons que la Francophonie est une force pour porter dans le monde les valeurs de diversité culturelle, de solidarité, de démocratie et de paix auxquelles nous sommes attachés - notre alliance a d’ailleurs été un atout majeur pour parvenir à l’adoption en 2005 de la Convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité culturelle. Et je me réjouis que vous ayez annoncé, cher Jean Charest, l’organisation d’un forum mondial de la langue française à Québec en 2012. »


 

La Famille d’Orléans et le château d’Eu

Le château d'Eu 1

La même semaine, samedi 8, j’étais invité à Eu, au château, par Michel Mabire, président des Amis du musée Louis-Philippe, dont Alban Duparc est conservateur.  Une journée qui commença peu avant 15h00 par une visite du château, que je redécouvrais, un an après,  avec beaucoup de plaisirs. La délicatesse, la finesse, la richesse des collections, le luxe et la splendeur, toute royale des lieux, mais à une dimension plus humaine -que
Fontainebleau par exemple-  font de ce château, une maison des plus remarquables de France.

Eu la petite salle à manger

Pendant la visite, nous avons eu la chance de découvrir en avant-première, la galerie des Guise, ancienne salle de bal du roi Louis-Philippe, dont les travaux de restauration sont presque achevés. Une véritable merveille architecturale qui sera
officiellement inaugurée fin du premier semestre 2012, selon madame le maire qui fit un intéressant et long discours lors de l’assemblée générale qui suivait cette visite.

comte de Paris dans la galerie des Guise

(le comte de Paris dans la galerie des Guise)


L’assemblée fut passionnante, les termes un peu barbares de « rapport moral et financier » prennent un sens tout
particulier lorsqu’il s’agit des Amis du Musée Louis Philippe. Par un bref discours, le président Michel Mabire
ouvrit cette assemblée qui se déroula dans le splendide théâtre. Alban Duparc présenta avec beaucoup de talents et de précisions historiques la trentaine de lots, formant les acquisitions de ces douze derniers mois.   

Prenait ensuite la parole le professeur François Pupil, qui rendit  un magnifique et émouvant hommage à Madame. Pendant plus d’une heure, sa verve, son éloquence et ses talents de conteur nous ont fait revivre les presque 92 années de la comtesse de Paris. Une personnalité aussi flamboyante que simple, une grâce exceptionnelle, une profondeur remarquable ;  une vie faite de passions, d’élégances et de nature.

François Pupil pendant la conférence

La comtesse de Paris et le Pavillon Monpensierla comtesse de Paris

(à gauche : Madame à Eu devant le Pavillon Montpensier)

Le comte de Paris clôtura cette assemblée par un discours intime en évoquant des souvenirs familiaux et termina par un encouragement à l’égard de son fils, le prince Jean, qui, une ou deux heures avant venait d’être élu unanimement administrateur de l’association. 


Un cocktail prolongea l’assemblée durant lequel la famille royale fut très représentée puisque le comte de Paris ainsi que son fils le prince Jean d’Orléans duc de Vendôme, son frère Jacques duc d’Orléans, sa sœur la princesse Hélène, demeurèrent dans le hall du théâtre pendant plus d’une heure. Heure pendant laquelle parmi d’autres conversations j’ai eu le plaisir de m’entretenir avec l’ancienne conservatrice du château, madame Martine Bailleux qui officia pendant plus de 30 ans. Elle fut la première chargée de conservation, et donc, une pionnière. Intarissable et irrésistible elle me conta nombre d’anecdotes savoureuses. La conversation fait son chemin,
comme toujours dans ce genre de cocktail et nous arrivons à  échanger des souvenirs communs au sujet de
Christiane Desroches Noblecourt, qu’elle eut comme professeur, et avec qui j’avais eu le plaisir d’échanger à plusieurs reprises lors du festival International Jules Verne à Paris en 1998.

DSC_0364

(de g. à d. : Michel Mabire, Simon Le Boeuf, Johan-Bastien Polle et S.A.R. le Prince Jean d'Orléans)

 

Attenant au château, nous gagnâmes ensuite le domaine de Joinville où se déroulait le diner, la centaine d’invités a pu apprécier les différents discours, en particulier celui du prince Jean, véritable chef de file de la maison de France, dont le charisme n’a de cesse d’enthousiasmer. J’avais le plaisir d’être à la table d’Alban Duparc. Le diner
fut délicieux et la rencontre avec d’autres convives charmante.

photo eu avec Michel Mabire et Alban Duparc

(de gauche à droite : Michel Mabire, Simon Le Boeuf, Alban Duparc, Johan-Bastien Polle)

Je vous encourage tous à découvrir la ville d’Eu et son riche patrimoine. Il y a de quoi passer un week-end plein de culture et chargé de délices.


Conférence sur la religion des anciens mexicains avant la conquête espagnole de 1521


Anne-Marie Vié-Wohrer


Samedi 15 octobre à 18h00 Anne-Marie Vié-Wohrer, ethno historienne, professeur à l’Institut de Hautes Etudes de la Sorbonne et chargée de conférences à l’Ecole du Louvre proposait aux  Amis du Pavillon Henri II, une conférence ayant pour thème les divinités et croyances aztèques avant la conquête espagnole. Habituée aux étudiants en fin de cycle et aux universitaires, la première partie de la conférence fut assez soutenue, un peu trop, je le confesse, pour le profane que je suis en cette matière. Ayant basée son propos sur de nombreux manuscrits pictographiques, les choses, petit à petit, s’éclaircirent et je crois que le public présent apprécia beaucoup cette conférence et apprit tout autant. Après la séance de questions, Anne-Marie nous présenta ses trésors : des fac-similés de certains de ces manuscrits, la plupart du XVIème siècle, dont beaucoup sont conservés à la bibliothèque du Vatican. La conférence s’acheva donc dans une atmosphère des plus amicales en
présence des plus passionnés par le sujet. 

Anne-Marie Vié-Wohrer a été en 2001 lauréate du prix Duc de Loubat décerné par l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Institut de France), pour l’ouvrage publié en 1999 par le CEMCA à Mexico : Xipe Totec Notre Seigneur l’Ecorché, Etude Glyphique d’une divinité aztèque.

Anne-Marie Vié-Wohrer 2



Colloque Historique à Laon



Assurément l’un des plus grands colloques historiques de ces dernières années organisé en Picardie. Dimanche dernier (16 octobre 2011), la société historique de Laon recevait dans le théâtre des Arts et loisirs, une pléiade d’universitaires et de chercheurs venus de toute la France. Cette grande journée avait pour objectif de « replacer Laon au cœur des grands mouvements culturels, politiques, religieux qui agitent toute l’époque médiévale… ».

Elle fut ouverte par Antoine Lefèvre, sénateur-maire de Laon et Gérard Dorel, président de l’Office de Tourisme du Pays de Laon.

Le théâtre presque intégralement occupé par des auditeurs attentifs et participatifs aux questions, qui ont pu apprécier, entre autre :

L’intervention de Jackie Lusse (Université de Nancy 2) sur "Laon au Haut Moyen-Age : résidence royale, ville épiscopale et centre culturel", puis celle d’Alain Saint-Denis (Université de Dijon) sur "Laon et l’Angleterre" qui m’intéressa tout particulièrement. Vint ensuite le propos de la chercheuse Hélène Millet (CNRS) sur "Laon, un maillon dans le réseau international canonial". La matinée s’acheva avec Dany Sandron (professeur à la Sorbonne) sur "Les tours de la cathédrale, un modèle pour l’Europe ".

Une fois encore j’ai pu constater la qualité et la vitalité de notre région en matière de vrais évènements culturels de grande qualité. Malheureusement pour des raisons d’emploi du temps surchargé, je ne pus assister aux conférences de l’après déjeuner.

Elles consistaient en l’intervention d’Iliana Kasarska (Université de Liège) sur "La sculpture de la cathédrale de
Laon, son rayonnement en Europe au XIIIe siècle".

Puis de  15h à 15h30 : intervention de Cédric Giraud (Université de Nancy 2) sur "Le rayonnement européen de l’Ecole de Laon au XIIe siècle : de Maître
Anselme à Adam de Courlandon".


15h40 à 16h15 : intervention de Ghislain Brunel (conservateur en chef aux Archives Nationales) sur "Les Prémontrés : une abbaye laonnoise, un ordre européen"

Enfin Jean-Christophe Dumain (archiviste aux Archives Départementales de l’Aisne) sur "Laon de Charles V à Charles VII, une ville en déclin ?"

En rentrant du colloque, je concluai ce week-end par une visite thématique historique du centre-ville et du Pavillon Henri II. Par un beau soleil et une chaleur inattendue pour la saison, 20 ou 30 personnes ont suivi l’histoire de la vie de Dumas dans sa ville natale, avant que je leur dédicace mon livre.

 

Enfin, dimanche 23 octobre, invité par Denis Rolland (président de la Société Historique de Soissons), je donnais une conférence ayant pour thème la Franc-Maçonnerie. Alain Morineau commença par brosser un portrait de la
maçonnerie dans l’Aisne et en expliquant les grands principes généraux de cette institution discrète et fascinant le public. Prenant le relais, je proposais une conférence intitulée : « 3 siècles d’ésotérisme et de franc-maçonnerie à Villers-Cotterêts, de François Ier à Philippe Egalité »


II)             Les meilleurs évènements à venir, des dates à retenir 



1- samedi 5 novembre : Concert Classique Exceptionnel : Le quatuor
Ruggieri

 

2- vendredi 18 novembre : Colloque International à Paris « La Forêt dans
tous ses états »

 

3- samedi 26 novembre : « Journée Clovis », les Mérovingiens et
l’ancienne Abbaye Saint Médard

 

***

1- Une carrière internationale ! Les musiciens les plus connus jamais reçu au Pavillon Henri II !
Les Ruggieri ont une manière à eux de façonner le son et les timbres. Avec leur expérience de la musique instrumentale et peut-être plus encore vocale – il n’ont pas impunément passé des années au sein des «Talens Lyriques» de Christophe Rousset ou travaillé d’autres répertoires avec Philippe Herreweghe et ses «Champs Elysées» – ils sont en quête d’une forme d’interprétation qui fouille les partitions à la recherche d’une vocalité retrouvée des oeuvres. Le respect du texte? Bien sûr – avec une réflexion sur le contexte, les courants artistiques de l’époque, les influences historiques. Mais fondamentalement, un désir de musique et de recréation d’un univers sonore qui se rapprocherait au plus juste de la manière de jouer de l’époque. Gageure d’une belle aventure
musicale et poétique. A vous de découvrir le Quatuor Ruggieri, leurs instruments, leur répertoire… et leur musicalité!

Renseignements et réservations : 06 60 75 52 67 ou 03 23 53 78 50

***

2- Colloque organisé par le Carrefour des Acteurs Sociaux

à l’Institut de Paléontologie Humaine à Paris

1, rue René Panhard  - 75013

 

09h30 : accueil par le professeur Henry de Lumley, directeur de l’Institut de Paléontologie Humaine

09h45 : ouverture et introduction : Joël Broquet, président du Carrefour des Acteurs sociaux (CAS) et Patrice Vermeulen, animateur du pôle « environnement » du CAS

10h00 : mise en perspective : la forêt, un espace ambivalent entre ressource et patrimoine : Marc Galochet, maître de conférence en géographie à l’Université d’Artois, membre de la Société de géographie

10h15 : témoignage : la forêt, un « maître » pour l’action : SAR le prince Jean d’Orléans, directeur d’Avenir et Patrimoine, exploitant forestier

1ère séquence : la forêt française (métropole et outre-mer)

10h30 : le modèle français de gestion forestière : Michel Hermeline, chef du département bio diversité, direction de l’environnement et du développement durable

10h50 : la forêt guyanaise : Bernard Riera, chargé de recherche au CNRS, chargé de mission « forêt tropicale » au GIP Ecofor



2ème séquence : la forêt européenne

11h30 : la stratégie forestière européenne : Michael Hamell, directeur « agriculture forêts sol » DG Environnement - Commission européenne

11h50 : un autre exemple de gestion forestière en Europe : la Suède intervenant en cours de sélection



3ème séquence : la forêt entre restauration et valorisation

14h30 : Daniel Vallauri, docteur en écologie forestière, WWF France, président du groupe de travail « Forêts » du Comité français de l’union internationale pour la conservation de la nature (UICN)



4ème séquence : les enjeux internationaux de la forêt

15h30 : le programme de réduction des émissions résultant du déboisement
et de la dégradation des forêts (REDD +) : Pierre Radanne politiques de lutte face au changement climatique

15h50 : le nouveau protocole international sur l’accès et le partage des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques

16h30 : conclusions par Brice Lalonde, chargé des négociations sur le changement climatique, coordonnateur exécutif de la Conférence des Nations-Unies sur le développement durable suivi de la mention (sous réserve).

Renseignements et inscriptions : Carrefour Acteurs Sociaux, 103 avenue
Parmentier, 75011

Paris. Télécopie : 01 43 14 08 15. Téléphone : 01 43 14 08 13

courriel : dircas@cas‐france.fr

***

3- Journée organisée à l'occasion du 15ème centenaire de la mort de Clovis.

Avec Monsieur Patrick Penin, conservateur honoraire du musée de St Germain en Laye, le plus grand spécialiste de Clovis.

 10h00 : visite de Saint Médard et sa crypte avec Monsieur Denis Défente, conservateur des musées de l'Aisne.

12h00 : déjeuner à l'hôtel des Francs (bld Jeanne d'Arc - inscription indispensable).

14h30 : conférence de M. Penin "Clovis, mythes et réalité".

16h00 : projection d'un film de 52 minutes réalisé par le Conseil général de l'Aisne sur les Mérovingiens avec, comme support pédagogique, le musée des temps barbares de Marle.



III)   Retour sur les évènements des mois passés

EN MARS :

Une conférence : « LeRomantisme, une clef pour l’art contemporain »

Commençons le 5 mars, avec Jean-Claude Monnier, Docteur en esthétique  « art des images et art contemporain », plasticien,  et enseignant en histoire et sociologie de l’art. Il anima une remarquable conférence
intitulée :
« Le Romantisme, une clé pour l’art contemporain », dont voici l’introduction :

La fin du XVIIIe siècle marque la clôture d'un système de l'art occidental qui avait vu le jour à la Renaissance. Contemporain de la Révolution française, le Romantisme allemand, renversait la hiérarchie des genres artistiques et se donnait pour finalité la création d'oeuvres d'art totales où s'opérait le mixage de pratiques hétérogènes. Parallèlement, cette nouvelle conception de l'art élaborée à partir d'une pensée esthétique faisait entrer le spectateur dans l'élaboration du processus de l'œuvre. Ces principes continuent d’inspirer les pratiques artistiques contemporaines. C’est précisément cette origine et sa filiation que "Le Romantisme, une clé pour l’art contemporain ?" se propose d’explorer.

Cette soirée fut un nouveau grand succès pour notre association les Amis du Pavillon Henri II : une salle comble plus de 20 personnes en liste d’attente. Un formidable enthousiasme de la part de toutes les personnes présentes.

Un concert à couper le souffle

Cette conférence fut suivie  15 jours plus tard par un nouveau concert
classique, un récital de piano donné par Sandrine Coquard. Si ce nom ne vous
dit rien et que comme moi vous êtes passionné de musiques et de musique
classique en l’occurrence, il vous faut découvrir cette pianiste. Les deux
séances (18 et 20h00) firent complet une fois de plus. Le programme commença
avec des œuvres du compositeur axonais Sammuel Rousseau, dont les partitions
oubliées furent exhumées par Sandrine elle-même. Monsieur Alain Brunet,
président de la Société Historique de Vervins, ouvrit cette soirée par un
résumé biographique de ce personnage. Le point d’orgue de la soirée, fut le
morceau final : une pièce de Dvorak, d’une vingtaine de minutes, jouée
sans partitions, qui résonna dans tout le Pavillon Henri II. L’intensité de
l’émotion, la force et la puissance des sentiments de Sandrine et le ressenti
des spectateurs créa une sorte de moment presque mystique. Pas un
applaudissement pendant plus d’une minute. Jamais je n’avais vu une telle chose
lors d’un concert, que ce soit dans notre région ou à Paris. Un silence à la
fois respectueux de ce qui venait d’être joué, d’être offert par cette grande
musicienne, et à la fois presque gênant pour l’artiste qui ne reçoit pas
d’applaudissements. Et soudain, une dame ose rompre ce silence. S’en suit un
tonnerre d’applaudissements et une standing ovation. Nous réfléchissons
actuellement sur la possibilité de recevoir à nouveau Sandrine Coquard au
Pavillon Henri II.

Exposition Clouet au château de Chantilly : une première mondiale

Pour clore ce mois de mars bien chargé, je vous
relate le vernissage de l’exposition Clouet. Invité le mardi 22 mars, je me
rendais à Chantilly afin de découvrir les dessins de ce géni de la Renaissance
qu’est Clouet, ou plutôt devrais-je dire, que sont les Clouet, père et
fils ; les portraitistes officiels de la cour de François Ier et Henri II. 

Après de nombreuses allocutions protocolaires, nous pûmes découvrir cette merveilleuse collection, accompagnés
de la conservatrice Nicole Garnier, dont les riches commentaires m’ont beaucoup appris.

Voici quelques extraits d’un article de artactu.com au sujet de cette exposition :

"L’exposition apporte un éclairage majeur sur l’art
du dessin au XVIe siècle, à travers cent quarante feuilles de ces figures
fondatrices, et dévoile l’un des plus beaux ensembles de la collection du duc
d’Aumale, en partie constituée par Catherine de Médicis, et habituellement
préservée de la lumière comme de la vue des visiteurs…

Si elle témoigne incontestablement de l’essor artistique de la Renaissance
française, l’exposition offre également un passionnant voyage à la rencontre
des personnalités qui ont animé la Cour des Valois (Anne de Montmorency,
constructeur du Petit Château de Chantilly et Connétable de France, l’amiral
Gaspard de Coligny, assassiné lors de la Saint-Barthélemy, Diane de Poitiers,
maîtresse du roi Henri II, jusqu’aux fous Triboulet et Thonin…).

Si de précédentes expositions du Domaine de Chantilly ont permis aux amateurs
de goûter un aperçu de cette collection, c’est la première fois que le musée
Condé offre à voir, à cette échelle, son inestimable trésor, désormais en
grande partie restauré.

Ces dessins ne pouvant quitter Chantilly par legs du duc d’Aumale, il s’agit,
de fait, de la première exposition d’une telle ampleur sur le portrait dessiné
au XVIe siècle.

Sous le double commissariat de Nicole Garnier, conservateur général du
Patrimoine chargée du musée Condé, et d’Alexandra Zvereva, historienne de l’art
spécialiste des Clouet.



EN AVRIL :

Une journée d’étude, un colloque historique à Villers-Cotterêts



Nous arrivons en avril, mois qui fut marqué par
notre grande journée des Orléans. Une sorte de colloque organisé pour
commémorer l’arrivée des Orléans dans le duché de Valois il y 350 ans. Alban
Duparc, conservateur du Chateau d'Eu, Christiane Riboulleau, chercheur au
Service de l'Inventaire, Gérard Hurpin maître de conférence à l’université de
Picardie et moi-même avons animé cette journée exceptionnelle  de conférences et de visites.

Elle débuta par la lecture d’une lettre du prince Jean d’Orléans.

Trois écrans de projections, deux lieux de conférences, une technique très lourde, et 
à nouveau un public au rendez-vous puisque une fois encore nous fimes
salles combles. Une grande réussite pour notre association qui n’avait pas
encore fêté son deuxième anniversaire.

Le texte des conférenciers sera publié dans les Mémoires de la Fédération des sociétés d’histoire l’an prochain.

            EN MAI :


Une conférence d’histoire locale



conférence mai 2011 Baudesson


Notre assemblée générale eut lieu en mai, nous la désirons concise, un peu moins d’une heure et suivie de questions des adhérents. Elle fut prolongée par une passionnante conférence d’Alain Pierre Baudesson, du Club du Moulin. Précision, détails, érudition et vitalité sont les adjectifs de ce moment d’histoire locale, qui nous a fait revivre la vie de l’équipage Menier. Salle comble et même liste d’attente : une belle synergie entre deux associations locales.


 EN JUIN :

Retour à Paris sur les ondes de Radio Courtoisie puis à l’Espace Champerret



Espace Champerret 19 juin 2011

Lundi 6 juin à 10h45, pour une heure de direct je retrouvais le studio de Radio Courtoisie entouré des souvenirs de l’émission, quelques mois plus tôt, avec Alain Decaux. L’émission de Michel Mourlet,
accompagné de sa complice, mon amie Catherine Distinguin, avait pour thème la
fête annuelle de Radio Courtoisie à l’Espace Champerret quelques jours plus tard. Avec  5 autres auteurs dont la
charmante Anca Visdei, qui vient de publier la première biographie d’Anouilh, nous représentions nos ouvrages respectifs. J’aime la radio et le direct et la compagnie de Michel Mourlet et de Catherine est toujours un moment extrêmement agréable.

Le 19 juin, nous nous retrouvions donc tous à l’Espace Champerret. Dès
l’arrivée je fus impressionné par la foule des centaines de personnes et des
files d’attente jusqu’à l’extérieur du bâtiment. Pendant tout l’après-midi nous
échangeâmes avec les auditeurs et les lecteurs, nous dédicacions quelques
livres. Le contact et les réactions avec les lecteurs est toujours très
enrichissant, je remercie, une fois encore Catherine et Michel Mourlet pour
cette nouvelle invitation. 

 

Le Quatuor Archinto / Un concert de bienfaisance

Poursuivant notre aide pour Bernard Chignard en Haïti, voici le texte de l’article de l’union concernant l’organisation d’un concert de bienfaisance :

« Toujours soucieux d'animer le lieu, les Amis
du Pavillon Henri II proposent, ce dimanche, un concert de musique classique.
Une manifestation qui n'était pas prévue dans la programmation annuelle,
puisque les musiciens ainsi que les organisateurs souhaitent reverser
l'intégralité des recettes à Bernard Chignard pour « soutenir son projet
culturel en Haïti ».

Deux auditions seront proposées : l'une à 16 heures et l'autre à 18 h 30.

Le quatuor Archinto - composé de Raphaëlle Bellanger, Aude Caulé-Lefèvre,
Romain Sénac et François Poly, aux talents et CV impressionnants - interprétera
des œuvres de Schubert, Chevalier de Saint-George et Mozart. Le public pourra
assister, outre à leur prestation, à une remise de chèque, en présence de
plusieurs partenaires. »

En prélude au concert notre ami Noel Lefevre,
représentant le Lions Club de Villers-Cotterêts a remis un chèque de 1000 euros
pour soutenir Bernard. Merci au Lions et à son formidable dynamisme et son
constant engagement sur la terrain.

La soirée se clôtura par La jeune fille et la Mort de Schubert, qui ne figure pas au programme dans l’article de l’Union.  J’ai été une fois encore subjugué par la qualité, hors du commun, de l’interprétation de cette pièce. 


 

      EN JUILLET :

 

La soirée au château de Villers-Hélon



soirée Villers-Hélon 2

 

La réalité dépasse presque la fiction. Une soirée semblable à certains films américains. Un château superbe, entièrement restauré, un parc un peu fantasque, des collections d’œuvres d’arts, de
tableaux, de mobiliers.

Deux ensembles de musiciens, classiques d’abord : deux voix d’exception. Celles d’Emmanuelle Fruchard et de Veronica Onetto, accompagnées au violoncelle par notre amie Lucile Fauquet et par Véronique Barbot au clavecin. La musique, fine, délicate, parfaite, embaume le parc. Un moment de grâce musicale dans un écrin somptueux.

soirée Villers-Hélon

Puis le feu d’artifice du jamais vu pour un particulier. Un vrai spectacle pyrotechnique. Enfin, la fête,
élégante, aux accents américains. Le trio Boscar Swing et son leader, le pianiste Bernard Bosch, ont donné un concert de jazz qui fit danser bon nombre des invités sur le marbre de l’échiquier géant du parc.

 

Une soirée inénarrable, dont seules certaines scènes de films sauraient la retranscrire.

Une délocalisation exceptionnelle d’une manifestation des Amis du Pavillon Henri II.

 

            EN AOÛT :

 

Visite aux chandelles



Quelques jours plus tard, avec l’office de tourisme,
j’apportais mon concours à une soirée historique charmante : une visite du
château à la chandelle (et même aux chandeliers) suivie d’un parcours dans le
vieux Villers. Un joli groupe d’une vingtaine de personnes passa la soirée dans
les vestiges du passé cotterézien avant de gagner le Pavillon Henri II où les
discussions se poursuivirent tard dans la nuit. 

Les Grandes Eaux nocturnes au château de Versailles

Si j’avais un peu peur de me rendre à ce spectacle
des grandes eaux musicale au château de Versailles, à cause d’une foule sans
doute trop nombreuse, je ne regrette pas un instant cette soirée vraiment
magique. La première heure, alors que le soleil ne s’était pas encore couché,
j’admirais la beauté superbe du domaine de Versailles, mais sans vraiment
vibrer. Mon œil percevait l’harmonie, l’ordonnance et la magnificence des
choses sans pour autant rêver. Mais dès que le nuit fut tombé, le spectacle
prit une dimension tout autre. Le parc éclairé prodiguait à l’esprit une sorte
de fantasmagorie, de songes, d’atmosphère presque irréelle. Les musiques de
Lully, Desmarest et Rameau embaumaient cet ensemble et sublimaient encore ces
scènes d’une autre époque et même d’un autre univers. Accompagné de la personne
que vous aimez, ce spectacle vous fera passer une soirée exquise. Pour ceux qui n’auraient pas encore goûté cette version de Versailles, les grandes eaux
nocturnes reprendront l’année prochaine.


 

            EN SEPTEMBRE :


Les Journées du Patrimoine



Après cette escapade Versaillaise, nous revenons
bien vite à Villers-Cotterêts, puisque les journées du patrimoine se
profilaient déjà. Un bilan satisfaisant mais sans commune mesure avec l’an
dernier compte tenu du temps. Nous avons tout de même dépassé les 200
visiteurs. Le concert du samedi soir, à la mi-temps de ces journées du
patrimoine fut des plus atypiques puisque nous recevions le Duo Giugliani,
composé d’une flûte, celle du brillant Paul Ferraris et d’une guitare, celle de
Stéphane Garcia ; deux instruments qui firent leur première au Pavillon
Henri II.

Une conférence- dédicace à Chauny



conférence à Chauny septembre 2011

conférence à Chauny septembre 2011 3


Quelques jours plus tard, le 30 septembre, à Chauny,
je répondais à l’invitation de madame Marie-Françoise Wattiaux, la charmante
présidente de la société historique de cette ville, afin de présenter ma
conférence sur mon livre Alexandre Dumas et la Cité Princière de son Enfance.
Dans la salle Victor Leducq, devant un public sympathique et nombreux,
j’exposais les premières années de la vie de Dumas et le grand Villers
historique. Une séance de dédicasse suivait où j’appris avec bonheur que le
stock de livres que détenait madame Wattiaux fut écoulé en quelques minutes. Je
remercie encore la société historique de Chauny pour cette très agréable invitation.

27 novembre 2010

3 chroniques : un portrait, un concert, des dates

Je vous propose aujourd'hui 3 chroniques ... Dans la première je brosserai le portrait de l'écrivain, poète et professeur américain (mais vivant dans le Valois) Roger Dinckinson-Brown.

Dans la seconde je reviendrai sur le succès du concert de dimanche dernier.

Enfin, je vous donnerai le programme des prochaines dates de conférences, soirées...

Bonne lecture.

Roger Dickinson-Brown

Si l'on évoque les merveilles de notre région, on pense vite aux forêts, aux bois, à la foultitude de nos églises, manoirs et châteaux.

On oublie souvent le patrimoine humain : des personnes remarquables, simples ou érudites.

Parmi celles-ci j'aimerais vous parler aujourd'hui d'un homme, habitant dans notre Valois, dans la Vallée de l'Automne.

Roger Dickinson-Brown a gardé ce qu'il y a de mieux de son pays natal (les Etats-Unis), et est devenu en 35 ans de vie en France, plus français ou francophile que certains d'entre nous.

Roger Dickinson-Brown est né et a été élevé aux Etats-Unis. Diplômé de Stanford University et de Syracuse University, il a enseigné pendant quatorze ans la littérature anglaise et américaine à Ripon College (Wisconsin), à Cuttington College au Liberia (Afrique de l'Ouest), à la State University de New York et à l'Université de Saint-Etienne.

En 1982, il crée à Compiègne Euroformat, une entreprise qui propose des services de formation continue et de traduction écrite et orale en 17 langues. Euroformat est spécialisée dans l'enseignement des langues étrangères aux cadres des sociétés françaises, pour lesquels il met au point une méthode novatrice qu'il présente dans son livre "Ecrire en Anglais... c'est simple" (éditions Alistair, 2004).

Ecrivain, poète, il publia ses oeuvres et fut critique pour différentes revues ou magazines pour la presse écrite et pour la radio aux Etats-Unis.

Après avoir quitté les USA, sa conception de l'édition se modifie. Travaillant chaque jour de sa vie l'écriture, il ne cherche plus à être publié, ne voulant laisser à sa mort que la quintessence de son OEuvre.

Refusant le romantisme et "la cage de l'ego", dans laquelle nombre d'artistes et écrivains se réfugient, pour lui : seul le sujet (d'un poème ou d'un texte) a de la valeur.

Ses oeuvres tant sur un plan stylistique, que moral ou philosophique, tendent à l'Equilibre.

Il y a quelques années Mr Dickinson Brown me disait : "nous choisissons entre la connotation (qui seule est une sorte de folie) et la dénotation (qui seule est stérile) : qui remariera le coeur et le cerveau?"

Vous pouvez retrouver la liste de ses oeuvres et des extraits sur son site : www.rogerdickinsonbrown.com

Depuis 2009, il a créé (et continue d'actualiser) un autre site internet, une anthologie de poèmes français, latins et anglais : www.verse.fr que je vous invite à découvrir.

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***

Retour sur le concert de dimanche 21 novembre

Le quatuor Chagall, formation de musique italienne (Milan), s'est changé en Ensemble Chagall, lors des deux concerts donnés au Pavillon Henri II dimanche dernier, à 16h00 et 18h30. En effet, le quatuor ordinairement formé de 2 violons, d'un alto et d'un violoncelle, s'est vu renforcé par la présence d'un hautbois et d'une flûte. De ces 6 musiciens, 3 arrivaient de Milan, un de Paris, un de Prague et un de Vienne.

Ce fut, modestement mais symboliquement, une concentration de grands talents venant de plusieurs points d'Europe.

Malgré quelques chaises vides (5) à la première séance (dues à un problème de transport), les 2 séances firent complet.

Cinq oeuvres et compositeurs ont émerveillés l'assistance. Le programme était superbe, intelligemment varié (musique baroque, classique, romantique).

La qualité d'interprétation était à couper le souffle. Nos 6 musiciens eurent droit à une standing-ovation, après la séance de 18h30.

Encore un très beau succès pour le Pavillon Henri II. Nous les inviterons de nouveau en 2011 ou 2012.

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Dates à venir :

-samedi 4 décembre à 14h15 à Château-Thierry à l'auditorium Jean-Macé, je donnerai ma conférence pour la sortie du livre "Alexandre Dumas et la Cité Princière de son Enfance"

-samedi 11 décembre de 14h00 à 17h30, au Pavillon Henri II à Villers-Cotterêts, le Pôle Francophonie du C.A.S se réunira pour faire son bilan du Sommet des Etats Francophones, qui s'est tenu à Montreux (Suisse) le 16 octobre dernier. Renseignements et réservations : 06 60 75 52 67

-samedi 18 décembre à 15h00 : visite à deux voix du Château de Villers-Cotterêts. Nathalie Fressencourt de l'Office de tourisme se chargera de la partie architecturale et décorative, et moi-même de l'histoire. A 16h30, je dédicacerai mon livre à l'Office de tourisme.

Venez nombreux !!!

-samedi 18 décembre à 20h00 Dîner Conférence au restaurant l'Alsace à Compiègne (42, avenue de l'Armistice). Je donnerai ma conférence pour la sortie du livre "Alexandre Dumas et la Cité Princière de son Enfance". Renseignements et réservations pour le dîner et la conférence : 06 60 75 52 67.

22 novembre 2010

Emission avec Alain Decaux

Chers Amis,

Ce matin, je me rendais à Paris au studio de Radio Courtoisie (www.radiocourtoisie.net), où j’étais invité en compagnie d’Alain Decaux, pour une heure de direct (de 10h45 à 11h45), pour parler de la sortie de nos livres respectifs.

Après le reportage sur France 3 Picardie il y a 15 jours, ce nouvel exercice m’enthousiasmait beaucoup.

Enthousiasme cependant tempéré par le trac et Alain Decaux.

Le grand homme arriva juste à l'heure, enveloppé de bienveillance et de sympathie.

Les sujets abordés durant l’émission furent les thèmes de nos ouvrages : Alexandre Dumas, la francophonie, Villers-Cotterêts et son patrimoine (le château et le Pavillon Henri II)…

Je n’ai pas manqué de parler -aussi longuement que possible- et de « l’association des 3 Dumas » et de ses membres.

Les échanges furent intéressants, les opinions d’Alain Decaux au sujet de la défense de la langue française et de Villers-Cotterêts particulièrement éclairantes.

Alain Decaux me confia qu’à la lecture d’«Alexandre Dumas et la Cité Princière de son Enfance », il apprit des éléments d’histoire qui lui étaient inconnus, et trouva bon le style du livre (bien écrit, fluide etc), ce qui fut pour moi l’une des phrases les plus agréables jamais entendues. 

Je tiens à remercier nos deux interviewers : Catherine Distinguin et Michel Mourlet, pour leur chaleureux accueil.

Cette heure d’émission passée avec Alain Decaux, ainsi que les instants qui suivirent le direct resteront gravés dans ma mémoire.

-Radio Courtoisie, est une station captée sur Paris et Ile-de-France (95.6 FM) et sur le quart nord ouest du pays (Caen 100.6 ; Chartres 104.5 ; Cherbourg 87.8 ; Le Havre 101.1 ; Le Mans 98.8).

-600 000 auditeurs sont fidèles à cette radio de qualité.

-Pour les picards ne recevant pas Radio Courtoisie, vous pouvez écouter la radio en direct via internet sur le site de l’émission (www.radiocourtoisie.net)

-L’émission d’aujourd’hui sera rediffusée et vous pourrez à nouveau l’écouter sur le site.

Une nouvelle étape pour la promotion de Villers-Cotterêts.

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14 novembre 2010

Toutes les nouvelles...

Chers Amis,

Après un long silence, je vous propose deux chroniques : cette première concernera les dates, soirées et évènements à venir. La seconde (voir plus bas), est une retrospective des derniers mois.

1- dimanche 21 novembre à 16h00 et 18h30, l'Ensemble Chagall, venant spécialement de Milan, composé de 6 musiciens (deux violons, un alto, un violoncelle, une flûte et un hautbois), interprèteront des oeuvres d'Albinoni, Mozart, Boccherini et Dvorak.

La séance de 16h00 est complète, il reste des places pour 18h30. Nous avons organisé une deuxième séance afin d'avoir un plus grand confort. En effet, dorénavent, plus personne ne sera installé dans le petit salon.

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2- lundi 22 novembre, en direct sur Radio Courtoisie, de 10h45 à 11h45, au côté d'Alain Decaux, je présenterai le livre "Alexandre Dumas et la Cité Princière de son Enfance". Cette radio est difusée sur Paris et Ile de France vous pourrez écouter l'émission en direct via le site internet : www.radiocourtoisie.net

3- samedi 4 décembre, à Chateau-Thierry, à l'auditorium Jean-Macé, je donnerai ma conférence pour le livre, invité par Jean-Pierre Champenois, président de la Société Historique de la ville.

4- samedi 11 décembre, de 14h00 à 17h30 au Pavillon Henri II. Faisant suite au sommet international de la Francophonie de Montreux (Suisse), le pôle francophonie du Carrefour des Acteurs Sociaux, nous fera l'honneur de sa présence et dans notre ville et au Pavillon. Inscriptions et réservations : leboeuf.simon@neuf.fr

5- samedi 18 décembre, à 20h00, à Compiègne, au restaurant l'Alsace : un dîner/conférence est organisé pour la sortie du livre. Je remercie la propriétaire de cet établissement charmant.

Voici donc pour les dates les plus importantes, je tiens au courant, individuellement, chacun d'entre vous pour les autres rendez-vous.

Au plaisir de vous retrouver, et bonne lecture pour la chronique qui suit.

14 novembre 2010

RETROSPECTIVES

Chers Amis,

Novembre, les permanences de visites Pavillon Henri II sont terminées. Les permanences oui, mais vous pouvez toujours nous visiter durant l'hiver sur simple rendez-vous. Pour la pérode avril à septembre, nous avons eu une affluence record, tant au niveau des groupes que des individuels.

A noter spécialement nos 334 visiteurs lors des dernières journées du patrimoine. Un VRAI succès.

Comme chaque année,  à la mi-temps de ces dernières, un superbe concert fut donné. Cette année : Piano, violon et soprano. Dominique Fournier, pianiste et ancien directeur des relations culturelles de France Télévision, Anne-Chantal Carrière, Soprano et Florence Dubreuil au violon, nous ont envouté en jouant des oeuvres de Shumann, Mozart et Schubert...

***

Quelques nouvelles du livre.

Depuis sa pré-sortie pour les journées du patrimoine, le premier tirage a déjà été épuisé. L'éditeur est ravi, comme vous pouvez l'imaginer. Les dédicaces, conférences et présence dans des salons du livre ou d'histoire vont se multiplier un peu partout en France jusqu'en avril 2011.

La sortie "officielle" eut lieu à l'Hôtel de Crillon, à Paris, le 14 octobre. Dans ce lieu historique et international, dans les superbes salons classés, j'ai pu donner ma première conférence. Journalistes, politiques, artistes et amis étaient au rendez-vous malgré les grêves qui commençaient. Je les remercie tous pour leurs présence et encouragements.

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Les jours suivants cette conférence au Crillon ont été plus que chargés. En effet, le surlendemain, l'Association des "3 Dumas", proposait une randonnée en présence de Claude Schopp. Ces quelques heures de marches furent très agréables. Le même jour, de 15h30 à 17h00 je me rendais au marché couvert de Villers, pour dédicacer le livre dans le cadre du 18ème salon Dumas et la gastronomie organisé par l'association Loisirs, culture et gastronomie, orchestrée par André Trift et Claudine Tellier. Bravo pour tout le travail accompli et la pérénité de cette manifestation cotterézienne.

Toujours ce samedi 16 octobre, à 18h30, le Pavillon Henri II fut le théâtre d'une soirée assez exceptionnelle. L'artiste peintre Sophie Delaunoy donnait le vernissage de son exposition. Ce dernier fut un réel succès. Un peu moins de 100 personnes se sont déplacées tout au long de la soirée, pour découvrir ou redécouvrir le travail original, talentueux, et soyons clair : les oeuvres d'art de Sophie Delaunoy. Affluence record pour une exposition, nous fûmes heureux de la pluralité, de l'intérêt et de la qualité des invités ayant répondu présent. Artistes, écrivains, politiques locaux, le Pavillon Henri II s'est transformé en un lieu d'échange et d'émulation intellectuels lors de cette soirée. Dans un propos, ni superficiel, ni conceptualiste (ni ennuyeux), Sophie a su parler de son travail avec beaucoup de précision et de lumière.

Nous la remercions encore d'avoir accepté le Pavillon Henri II pour accueillir ses toiles. Vous pouvez retrouver ses toiles sur son site internet (en lien sur la page d'accueil de mon blog).

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vernissage_sophie_16_10_2010

Le Lendemain, dimanche 17 octobre, je recevais quelques randonneurs de l'association "Loisirs, culture et Gastronomie" pour une brève visite du Pavillon Henri II avant de filer à l'auditorium de Soissons où je redonnais ma conférence grâce à la chaleureuse invitation du président de la Société Historique de la cité du Vase, monsieur Denis Rolland. L'auditorium était bien rempli, ce fut un plaisir de parler d'histoire dans cette ville que j'aime beaucoup. La conférence s'est très bien déroulée, les auditeurs intéressés.

Le week-end suivant avait lieu l'assemblée générale des " 3 Dumas" aux Fossés à Haramont. Un moment chaleureux et convivial. A l'issue de celle-ci je dédicacais quelques exemplaires du livre.

Le week-end suivant (30 et 31 octobre), nous avons eu le plaisir de recevoir un ami parisien, lettré et historien, pour lequel nous nous sommes fait son guide. Visite du château, du Pavillon Henri II et de la "vieille ville". Le soir je redonnais ma conférence au Pavillon pour les membres de l'association qui n'avaient pu se rendre au Crillon. Enfin samedi dernier je dédicacais le livre à la maison de la presse de Villers.

Je termine en vous disant que le second livre avance bien. Et surtout, beaucoup plus vite que le premier. Et oui, je me suis d'ores et déjà lancé dans la conception d'un second ouvrage avec la complicité de mon ami Marc, que certains d'entre vous connaissent. Les prochaines chroniques vous feront découvrir deux hommes : un écrivain américain et un compositeur de musique de même nationalité.

19 août 2010

Chers amis, après ces deux mois d’absence, je

Chers amis, après ces deux mois d’absence, je reviens vers vous avec de nouvelles chroniques et une actualité riche.

Avant toutes choses, un mot sur l’émission Secret d’Histoire diffusée hier (mercredi 18 août) sur France 2. L’émission était de qualité, j’ai appris plusieurs choses au sujet de la Princesse Palatine. Ces quelques minutes furent riches et variées. Un vrai coup de gueule a été poussé sur ce joyau en péril. Vue aérienne, remarquable mise en valeur des éléments encore visibles, l’émission a aussi mis en lumière l’histoire remarquable du château. L’introduction de Stéphane Bern, concise, juste et faisant rêver, est ce qui fait cruellement défaut lorsque l’on raconte notre château aujourd’hui. Je suis heureux du résultat, et fier d’avoir apporté ma contribution à l’élaboration de l’émission. J’ai été touché que Vanessa Pontet, la rédactrice en chef de l’émission ai inscrit mon nom dans les remerciements. C’est surtout à cette femme, que nous devons tous adresser nos plus sincères et chaleureux remerciements.   

Cette parenthèse étant close, je vous propose maintenant que nous nous promenions ensemble au Château de Saint-Germain-en-Laye, à la Chapelle Royale de Dreux ; que nous fassions la fête dans le village franco-écossais d’Aubigny-sur-Nère, et que nous revenions -avec un petit additif- sur les messages de juin.

Membre du comité de pilotage…

Pour l’heure je vous annonce que j’ai été choisi comme membre du comité de pilotage du pôle francophonie du Carrefour des Acteurs Sociaux (dont je vous ai parlé dans des chroniques plus anciennes).  Je me réjouis de commencer ces prochaines semaines les premiers travaux. Vous qui lisez ces lignes, vous savez à quel point mon amour pour le Valois et Villers-Cotterêts est grand. Je tâcherai, dans cette mission, de représenter humblement Villers-Cotterêts, mais avec force dynamisme et passion. Avec Joël Broquet, président du Carrefour des Acteurs Sociaux (représentant plus de 10 000 personnes à travers le monde, dont de nombreux politiques : ambassadeurs, députés etc) et Catherine Distinguin, je vais essayer de tenir à Villers-Cotterêts, dans le cadre du pôle francophonie, une table ronde. Une telle manifestation représenterait un symbole fort pour notre ville.

Le Livre

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Le deuxième évènement est la sortie de mon livre. Pour mes proches et ceux  qui ont suivi la saga du livre sur lequel je travaille et ses moult péripéties ; et dont j’ai reporté 3 fois la parution ; je suis enfin en mesure de vous dire que le projet prend fin et dépasse toutes mes espérances. Les reports de date de parution en auront valu la peine.

Le livre sera publié à compte d’éditeur et non pas à compte d’auteur comme ce qui avait été envisagé pendant un an et demi ! Ceci est un vrai succès, car probablement (à vérifier) jamais arrivé pour notre ville, pour un ouvrage d’histoire.

La maison d’édition a un réseau de distribution nationale. D’ores et déjà 1500 libraires ont été contactés par l’éditeur et le diffuseur. Des libraires de Lyon, Marseille, Bordeaux, Orléans et beaucoup d’autres villes ont déjà retenu le livre qui sortira le 14 octobre.

La conférence de presse est en préparation, elle aura lieu dans un endroit mythique de Paris jeudi 14 octobre à 15h00. Nous espérons déjà la présence de France 2, France Inter, France Info et beaucoup d’autres. Une autre conférence sera organisée à Villers.

Cet énorme projet, et je pèse mes mots, sera sans précédent pour Villers-Cotterêts. Le seul –mais très important- avantage pour Villers par rapport à tous les travaux, bulletins, études, livrets, brochures etc etc  rédigés par d’autres passionnés d’histoire ou même historiens depuis des décennies, et cette diffusion à grande échelle, et sans une participation massive de subventions.

Etre édité à compte d’éditeur signifie : une reconnaissance de la part d’une maison d’édition et une sérénité réelle quant à l’exécution du projet (on ne dépend plus des subventions)

Il y a une semaine, l’éditeur me téléphone et m’annonce que le livre est retenu par la Fnac !!! Il est d’ores et déjà en ligne sur le site internet de la Fnac. On peut le commander. C’est tout simplement extraordinaire ! Vous pouvez le trouver sur la Fnac.com en tapant soit le titre : Alexandre Dumas et la Cité Princière de son Enfance ou par le nom de l’auteur : Simon Le Bœuf.

Sortie nationale en librairie le jour de la conférence de presse : jeudi 14 octobre.

Un grand merci à toutes celles et ceux qui m’ont encouragé et soutenu dans cette aventure.

19 août 2010

La Chapelle Royale de Dreux

Notre visite de Saint-Germain-en-Laye achevée, nous prenons la route direction Dreux, pour visiter la Chapelle Royale. Nous souhaitions visiter cet édifice car c’est là, que fut inhumé le roi Louis-Philippe ; notre dernier monarque et dernier propriétaire illustre du Pavillon Henri II. L’environnement de la chapelle est charmant, un joli petit parc, en terrasse, dominant entièrement la ville. De l’extérieur la chapelle est splendide ; tout est majestueux, mais semble relativement petit. L’esprit est trompé, il n’en est rien…

Dès l’entrée le vertige vous saisit. On ne sait pas vraiment quoi penser.

Je jette un coup d’œil sur l’ensemble de ce qui m’entoure et plonge le nez dans la brochure explicative qui est remise à l’entrée. Tout n’est que luxe. En sortant j’ai eu l’impression de visiter un Vatican miniature. La coupole, dont chaque centimètre carré est ouvragé, est perchée à  24 mètres au dessus de nos têtes. Le sol, dont les marbres et les motifs sont somptueux, la pierre, dont mille symboles la gravent, et le mobilier forment un ensemble extraordinaire, hors du commun ! On descend un premier niveau, et l’on contemple les tombeaux surmontés de gisants, -ces superbes et poignantes statues- des membres de la famille du roi Louis-Philippe et des Orléans. Le plus monumental de tous ces tombeaux est sans nul doute celui du Roi Louis-Philippe. On descend encore un niveau, là dans une salle plus épurée mais néanmoins magistrale, on observe des tombes plus récentes, celles du comte et de la comtesse de Paris. 

Je vous encourage à visiter ce lieu unique, qui ne ressemble à aucune cathédrale, aucune église ou chapelle. Ce n’est assurément pas l’atmosphère que l’on peut ressentir en visitant nos églises du Valois ; je n’ai pas ressenti ce recueillement ou la force séculaire de prières. J’ai ressenti une autre chose, cette sensation que l’on peut effleurer dans les lieux les plus somptueux, liés à Dieu et aux roisgrand_angle_1

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coupole

gisants

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19 août 2010

Saint-Germain-en-Laye

Dimanche 8 août, après les visites de 11h00, nous décidons de partir visiter Saint-Germain-en-Laye, en particulier, son château. Ce dernier a été transformé en musée national de l’archéologie. Ce sujet nous intéressait modérément ; l’histoire du bâtiment, elle, retenait notre attention. Nous avons eu la chance de suivre une visite historique du château (histoire et architecture), depuis les toits ! La vision, les perceptions, sont alors très différentes. Notre guide nous passionne et redonne vie à la Cour royale, résidant à Saint-Germain-en-Laye. Voici quelques photos que j’aimerais vous faire partager.

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